Perte de connaissance

Dans le malaise avec perte de connaissance :

• Ne pas paniquer.
• Essayer de limiter le nombre de personnes autour du patient à ceux qui le connaissent le mieux.
• Faire le 15 en donnant le maximum de réponses précises aux questions posées par le médecin régulateur.
  
  • Circonstances de survenue du malaise (en jouant, après avoir manger, après un effort, ou survenue brutalement).
  • Si douleur : lieu de la douleur, pâleur ou sueurs.
  • Si traitement suivi, le décrire avec le maximun de précision (Nom et nombre des médicaments pris).
  • Soyez également précis dans les coordonnées de l'adresse.

En attendant :

• Mettre la personne sur le côté (droit ou gauche), position latérale de sécurité.
• Lui enlever son dentier si port existant en prenant la précaution s'in existe des convulsions (mouvements saccadés des membres supérieurs, inférieurs et du crops) de mettre un bouchon de liège entre les dents, ou gencives, libérer la bouche de toute alimentation.
• Desserrer le col de la chemise
• Surélever les pieds avec des coussins d'environ 40 cm du sol même s'il est sur le côté.
• Essayer de prendre le pouls correspondant aux battements du coeur, si vous savez le prendre.
• Si la personne est diabétique et s'il est à son domicile "faire une piqure de glucagon" (quelque soit le taux de sucre dans le sang même s'il est élevé); tout diabétique est en possession de ce produit
• Ne pas donner à boire
• Si la personne grelotte ou se plaint de froid, la couvrir

En cas de choc violent

Dans le cas d'une chute avec contusion de la tête, des membres inférieurs ou supérieurs, il faut se garder lorsque l'on ne sait pas le faire de mobiliser le patient:

• Toujours dégager la bouche
• Desserrer le col de la cemise
• Ne pas donner à boire
• Couvrir le patient

S'il existe une plaie au niveau des membres supérieurs ou inférieurs ou une fracture ouverte :

• Tamponner le saignement avec un antiseptique
• Si le saignement est important et s'il "gicle", il s'agit d'une artère. Faire un garrot (serrer à un endroit, environ 10 cm au dessus de la plaie) qu'il faut relâcher toutes les 30 secondes voire 60 secondes.
• Pour le saignement (hémorragie) sur une surface plane ou abdominale (du corps):
  • Si la plaie est superficielle, nettoyer, tamponner avec un antiseptique cette plaie.
  • Si la plaie est profonde ou importante : comprimer le saignement jusqu'à l'arrivée des secours

Il est important d'être à jour du point de vue vaccination et notamment antitétanique (obligatoire chez l'enfant, elle est souvent négligée chez l'adulte (rappel tous les 10 ans)). Consultez votre médecin traitant pour vous conseiller sur la démarche à suivre pour la mise à jour si votre vaccination est supérieure à 10 ans.

Traumatisme crânien

Dans le cas où il existe un traumatisme crânien (choc au niveau de la tête) :

• Chez le nourrisson, il est nécessaire de consulter les urgences médicales dans les structure hospitalières.
• Chez l'enfant de plus de 3 ans, la même démarche est conseillée (une radio du crâne est en principe réalisée), par contre sur la quinzaine de jours qui suit, voir un mois maximum (le délai est difficile à déterminer mais il n'excède guère les 15 jours) surveiller les mots de tête (céphalées) accompagnées de vomissements et de troubles de l'équilibre, car ces signes peuvent être secondaires à un hématome (collection sanguine) formée à l'intérieur du crâne (hématome sous dural chronique) dont la solution la plus part du temps est chirurgicale

En ce qui concerne la douleur inhabituelle, forte et durable, quelquesoit l'endroit, elle entraîne soit la consultation s'il n'existe pas de situation urgente, soit le recours au "15".